Après un peu plus de trois ans de parution, Area 51 va se terminer en avril prochain. Cet avant-dernier volume a un goût proche du final de CowBoy Bebop : on sent que plus rien ne sera jamais comme avant. Un peu de mélancolie est là, comme pour mieux accompagner une série dont le quatorzième tome permet à McCoy de conclure quelques dossiers et d'en rouvrir un autre, qui promet de laisser des traces...
Une guerre se termine...
La guerre des Dieux a quelque chose de la bagarre de cour de prison dans Area 51. La zone 51 n'est après tout qu'une zonzon où des détenus un peu particuliers sont réunis. Les groupes s'efforcent de défendre leur territoire, d'étendre leur influence et quand ça coince trop, que les grands "pontes" ne peuvent calmer le jeu, la guerre a lieu. Et même s'il s'agit de Dieux, les morts ne reviennent pas toujours. Nous ne sommes pas dans le monde d'Altered Carbon...
Mais la vie continue. Alors le retour à la normale, notamment chez McCoy, signifie que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Retour à la normale ?
... une autre commence ?
Non. Même si les Dieux sont supposés laisser McCoy tranquille c'est elle qui va mettre un grand coup de pied dans la fourmilière. Façon qui tâche et qui ne passe pas inaperçue. Qu'on se le dise, le dernier tome de la série promet d'être encore plus furieux que les autres.
Les ingrédients en présence pour un final d'anthologie : un nouvel ennemi public dans la zone 51, tout le monde (ou presque ?) à ses basques, un vœu qui reste à Kishirô, une vengeance qui sera peut-être enfin accomplie, un repos bien mérité pour l'héroïne qui aura peut-être droit à un "upgrade" si ses derniers actes attirent l'attention de certains.
Assembler les pièces du puzzle
Ce quatorzième volume permet de rassembler différents éléments aperçus dans les volumes précédents. Masato Hisa referme les portes qu'il avait ouvertes au fur et à mesure que son imagination se déployait dans les différents chapitres. Les éléments sont plus ou moins enracinés dans l'histoire mais il est plaisant de voir que tel point que l'on avait en tête n'a pas été oublié par l'auteur.
Surtout, le tome permet d'un peu mieux comprendre les origines de la zone 51. L'organisation et les hiérarchies véritables s'exposent, qui jettent une lumière crue sur un environnement sans pareil.
Alter Ego
Tout est en place pour le dernier volume qui, cerise sur le gâteau, aura un nombre de pages plus important que les autres. De quoi permettre à Masato Hisa de conclure son histoire comme il se doit ? Rendez-vous en avril pour le savoir !
Un avis illustré peut être consulté par ici.