Jules César est content, et moi aussi!
Régulièrement depuis ma prime jeunesse, j’entreprends de relire tous les albums d’Astérix dans l’ordre (jusqu’aux Belges, je ne suis pas fou). Et à chaque nouvelle lecture, je me surprends, non seulement à rire aux mêmes blagues depuis quinze ans, mais à en découvrir de nouvelles qui avaient échappé à ma compréhension.
Et pour l’instant, puisqu’il est désormais de bon ton de noter et classer tout ce qu'on lit, Astérix aux jeux Olympiques fait partie de mes aventures préférées.
Et pour cause, tous les personnages sont excellents, des grecs tous cousins aux touristes gaulois envahissants. D’ailleurs, des villageois jusque là anecdotiques s’imposent pour la première fois (Agecanonix, Cétotaumatix) tandis que d’autres reviennent au premier plan pour notre plus grand bonheur (Panoramix, plus espiègle que jamais). N’oublions pas les romains, qui comme souvent avec les éternels perdants, sont très attachants.
En plus d’une trame scénaristique très bien menée, Astérix aux jeux olympiques se paie le luxe de traiter l’air de rien de problématiques toujours actuelles. La recherche du rayonnement international par la performance sportive, le chauvinisme, l’émergence d’un bizness du sport (cf la création d’une épreuve spéciale pour ne pas vexer les « romains décadents » ), il y a de tout dans cette histoire…
Mais ne nous trompons pas, si cet album est l’un des meilleurs de la saga, c’est avant tout parce qu’il est très drôle. En plus des situations grotesques et des calembours habituels, Goscinny injecte dans son histoire une petite dose d’absurde bienvenue (le gag des champignons reste l’un de mes préférés).
Bref, Astérix à son meilleur, en forme… olympique (Ba doum tsss ) !