De tous les albums où Goscinny s'amuse à rire de tous les clichés imaginables sur ses voisins européens, celui-ci remporte la palme. (Spoiler si jamais mais qui n'a pas lu Asterix ?)
Le parler inversé, les comparaisons de grammaire, la nourriture, le temps, le cameo des Beatles, le gazon, le flegme, le rugby... Rien n'y échappe et impossible de ne pas sourire (au minimum) tant le texte et le dessin se complètent à merveille là-dedans. Ceci non sans un certain renouvellement : Obelix est out pendant un petit temps, on doit rechercher la potion magique, et la fin se passe de potion magique, et c'est tant mieux car elle ne doit pas être la solution à tout, le deus ex machina de la BD comme les Dragon Ball le sont pour un certain manga...
Je ne mets pas 10 car c'est un album où l'essentiel des gags sont perceptibles dès la première lecture et ce qui rend Asterix si bon chez moi c'est sa relecture : chaque relecture me donne l'occasion de découvrir quelque chose que j'avais manqué et je n'avais pas eu ce sentiment là chez les Bretons. Mais qu'importe, il est suffisamment drôle pour s'en passer.
Sur ce, je dois noyer un sanglier dans de la sauce à la menthe.