À l'écriture de ce récit le tourisme sous l'Espagne était en train de se développer malgré le gouvernement en place. Le récit commence avec l'apparition de Périclès, le fils de Soupalognon y Crouton prisonnier des Romains. Nos deux Gaulois devront s'emparer du jeune garçon afin qu'il puisse retrouver son père. Mais le parcours sera semé d'embûches.
Les auteurs nous font découvrir l'Espagne à travers ses traditions et sa culture et on note une référence à l'Opéra de Bizet lors de la corrida qui est dans le récit un des jeux du cirque des Romains qui ont occupé le pays. Les auteurs nous font comprendre qu'on ne dit pas toréador mais torero.
On a droit à un album réussi qui donne envie de s'intéresser au pays qui fait aujourd'hui partie des plus visités d'Europe et les désagréments de la route des vacances sont évoqués face aux véhicules à deux roues qui dépassent le chars à quatre roues.
Avec le fils de Soupalognon y Crouton les auteurs se sont en partie inspirés du personnage d'Abdallah lorsque le jeune garçon fait des caprices. Cependant on a droit à un personnage plus sympathique.
Notons que la chanson andalouse n'est pas oubliée et qu'Obélix n'hésitera pas de retour en Gaule à chanter un air en souvenir de son séjour en Espagne.
Les dessins de Albert Uderzo sont très réussis comme dans la quasi-totalité des albums d'Astérix.
Un excellent album !