Si j'avais à offrir un Astérix à un enfant, ce serait celui-là, car c'est le plus beau, plastiquement, et il serait accompagné des deux dont il est la fusion, Astérix légionnaire et Astérix gladiateur.
Le résumé sera donc succint, vu que je viens d'intégrer le second, et que de commenter le premier, dans la base.
Il s'agit de l'album tiré d'un long-métrage, que je n'ai pas vu. Il est à noter qu'il commence comme Astérix légionnaire et qu'il finit peu ou prou comme Astérix gladiateur. La différence en est qu'on assiste à l'enlèvement par les Romains de Falbala et de son fiancé, Tragicomix, alors que, d'une part, Falbala n'a pas été enlevée dans Astérix gladiateur, et que, d'autre part, elle apprend le rapt de son bien-aimé par tablette gravée.
D'autre part, le kidnapping des tourtereaux remplace celui d'Assurancetourix dans Astérix gladiateur.
Astérix et Obélix les recherchent à Rome, sont enrôlés comme Gladiateurs. Entre temps, ils sont emprisonnés, et Astérix, privé de potion magique et enfermé dans une cellule en sous-sol dont la fenêtre, à l'extrême haut, donne sur la rue, a failli mourir noyé, Obélix arrivant à temps.
Ils combattent devant César, à sa stupeur, et surtout à celle de Caïus Obtus, chargé d'organisé les jeux d'arènes. Ils libèrent le joli couple, à deux doigts d'être offerts en pâture en public ; et Tragicomix, ayant but de la potion magique, vainc ses rivaux de stade, torse et mains nus, tout pour épater sa belle, ce qui n'arrange que modérément Obélix, fou amoureux d'elle.
Les dessins sont plus beaux que d'habitude, ce qui est normal pour un "album collector", si on peut dire. Intéressant.
Ce livre n'est pas divisé en bulles, et ne constitue une bande dessinée que par rattachement. Les textes sont écrits en prose écrite, non écrite dans des bulles, mais elle est accompagnée des dessins issus du long-métrage, qui sont assez esthétiques, selon moi.
Il reprend du meilleur d'Astérix légionnaire et contourne le péché de "classicisme galvaudé" d'Astérix gladiateur.
Ce livre vaut le détour.