Nos Gaulois préférés reprennent du service dans Astérix et le Griffon, et cette fois, direction l'Est sauvage pour un road trip chez les Sarmates, peuple mystérieux, amateurs de fourrures et d’hiver à durée indéterminée. L’intrigue tourne autour d’une créature mythique que tout le monde veut choper : un griffon. Autant dire qu'on a un peu troqué la potion magique pour un épisode de Man vs. Wild en pleine steppe.
Côté humour, on oscille entre quelques bonnes trouvailles et des blagues qui auraient mérité un petit coup de potion fraîche. Ferri et Conrad continuent de tenir la boutique, mais on sent que la magie Goscinny-Uderzo s’éloigne peu à peu. Astérix et Obélix restent fidèles à eux-mêmes, mais l’histoire, bien que rythmée, semble parfois hésiter entre aventure, satire et comédie à la Into the Wild (avec plus de menhirs, quand même).
Bref, ce Griffon ne révolutionnera pas la BD, mais ça reste un voyage correct en compagnie de nos irréductibles Gaulois. À condition d’aimer les grandes plaines, la neige et les Romains toujours aussi teubés.