Ce 9ème tome est du même tonneau que le précédent (même s'il n'y est plus question de tonneau).
Un très bon album. Goscinny part dans un délire étrange, où les Normands cherchent à avoir peur pour voler (ben oui, la peur donne des ailes...). Absurde, mais très bien mené. Le scénariste parvient une fois de plus à déplacer les conflits (d'abord faire de Goudurix un homme, puis trouver un moyen de provoquer la peur autrement que par la bagarre). Cela donne lieu à de chouettes situations et une utilisation plus approfondie d'Obélix aussi, qui se voit consacrer quelques pages en solo (avec Idéfix).
Graphiquement, je n'en finis pas de baver devant tous les détails expressifs qu'amène Uderzo. Les postures du corps, des mains, des pieds, les grimaces des personnages, la façon dont Uderzo parvient à rendre expressif ses personnages malgré des moustaches qui occupent le tiers du visage. Et puis, dès qu'il s'gait de dessiner des falaises, des vagues, des bateaux, Uderzo se déchaîne vraiment et offre de très beaux cadrages. Pour le reste, l'action est toujours aussi lisible et son trait aussi souple et flexible.
Bref, un autre très bon album.
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Ancienne critique :
10/10
"je l'ai relu récemment! quels fous rire! l'écriture est impeccable, les jeux d emots hilarants! un excellent album !"