Albert, I think this is the beginning of a beautiful friendship
Dimanche, début d'après-midi, au moment de la petite clope d'après repas, je m'offre un petit tour de zap. Je tombe sur la 2 et son fossile de Drucker dans Vivement dimanche (l'émission la plus trash de la petite lucarne....).
Par réflexe, mon doigt cherche à zapper rapidement (je regarde de temps en temps de la merde à la tv mais faut pas pousser quand même!) quand soudain l'apparition d'un vieux monsieur aux cheveux blancs, droit et digne, me fait interrompre l'action. Mais on dirait.....Albert Uderzo. Oui c'est bien ça. Il est porte bien ses 85 ans. Allez, je vais regarder : présence de Anne Goscinny et témoignage émouvant sur la mort de son père, documents d'archives (Goscinny avait de la classe et de l'humour en interview), présence de Roger Carel (Ah cette voix!!!!...Astérix......Winnie L'Ourson.......Kermit.....Jeremy Cricket....Nostalgie....). Bein ouais, c'était bien si ce n'est l'autre tâcheron qui à passé 10 mn à appeler Uderzo, René et Goscinny,Albert. Et cette superbe question du mec qui s'y connait en BD: il demande à Uderzo si il existe actuellement une nouvelle génération de dessinateur. Le con! Uderzo à réussit à me faire regarder "Vivement Dimanche". Véritable exploit! C'est dire le talent du bonhomme.
Tout ça, juste pour expliquer ce qui m'a donné envie de me replonger dans Astérix que j'avais quelque peu oublié ces dernières années.
Astérix Le Gaulois donc. Dès le premier album, presque tout les ingrédients qui vont nous régaler durant de nombreuses années sont présent: les jeux de mots et l'humour de Goscinny (Marcus Sacapus, le comique de répétition......) Panoramix, la potion magique, les 4 camps romains, Assurancetourix, le village, les romains qui volent, Abraracourcix.....(Idefix, Agecanonix, Falbala ......apparaîtront plus tard).
En ce qui concerne le dessin, les personnages d'Uderzo n'ont pas encore l'aspect définitif: Obelix fait "maigre" avec des bras bien trop gros, Panoramix fait vieux et usé par exemple. Par la suite le trait d'Uderzo s'arrondira ce qui rendra ses dessins plus agréable et dégagera une certaine bonne humeur de ses planches.
L'histoire se déroule autour de la potion magique, et malgré une fin d'histoire, à mon goût, un peu baclée, on passe un bon moment.
Ce premier album à plutôt bien vieillit (ce qui n'est pas forcément le cas de certains autres premiers jets de héros de la franco-belge) et lance de fort belle manière une oeuvre incontournable du 9ème art qui fera le bonheur de millions de lecteurs.