Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par
les Romains... Toute ? Non ! Un village peuplé d'irréductibles Gaulois
résiste encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile
pour les garnisons de légionnaires romains des camps retranchés de
Babaorum, Aquarium, Laudanum et Petitbonum.
Premier album pour notre cher petit gaulois futé où le contenu est résumé dans le titre Astérix le Gaulois, ce sera centré sur Astérix, Obélix n'aura le droit qu'à de furtives apparitions silhouette imposante avec des menhirs ici et au fait qu'on apprenne qu'il n'a pas le droit de boire de la potion magique parce qu'il est tombé dedans lorsqu'il était petit ; l'affiche n'est pas encore partagée, le rôle du comparse ici étant assuré plutôt par ce cher Panoramix.
Le homard n'est pas nécessaire, mais ça donne du goût à la mixture !
Comme tout premier album, une présentation de l'univers est la bienvenue. La première moitié sera consacrée à cela, boujour rapidement aux principaux personnages, pas tous car ce n'est qu'une esquisse, à l'image du dessin qui s'améliorera par la suite, bonjour au quotidien du village, comme sur toute esquisse il y aura quelques modifications après, et bien sûr, bonjour à la fameuse potion magique. Fameuse potion magique qui va introduire la seconde moitié...
Un album d'Astérix faisant 46 pages, et la présentation de l'univers de la BD n'en faisant qu'une vingtaine, il fallait compléter par une petite intrigue, qui se passe à proximité, à Petitbonum, car on n'a pas trop le temps pour les grands voyages.
Cette intrigue, qui peut se résumer à Astérix et Panoramix qui se foutent de la gueule des romains qui veulent absolument la potion magique, est légère dans pratiquement tous les sens du terme, et est surtout un bon prétexte de se régaler de l'humour de Goscinny, avec ses jeux de mots irrésistibles, n'est-ce pas Marcus Sacapus, ou ses running gags hilarants, comme celui du soldat romain qui ne peut s'empêcher d'ajouter une courte réplique en français après que ses compagnons de garnison en ont dites en latin.
Un plaisir non dissimulé de redécouvrir le premier des 24 albums (oui, 24 albums tout comme Indiana Jones est resté une trilogie !!!) de cette BD exceptionnelle.