Tout commence quand Obélix, en compagnie d'Astérix et du toutou Idéfix, croise Falbala en forêt. Du coup, il perd la tête comme Dany Brillant qui a vu Suzette et "BOUM !", un arbre qui était sur son chemin se cogne sur lui, pour la malchance de Panoramix qui cueillait du gui. Et là, ce début d'histoire devient simplement délicieux. Parce que notre devenu amoureux gaulois bien enveloppé engendrera quelques cases de gags parmi lesquelles ce grand timide maladroit enverra involontairement la maison du pauvre Assurancetourix à terre. Cette scène est excellente :
"OOOH ! J'ose pas !"
"CRAAAC!"
"MAIS JE NE CHANTAIS PAS MOI !"
Mais l'aventure va vraiment commencer quand nos deux gaulois s'en iront chercher Tragicomix, le fiancé de Falbala qui a été enrôlé de force dans la légion romaine. Et là, après que notre courageux Obélix ait pu essuyer son chagrin d'amour, nos gaulois partent pour Condate et s'enrôlent dans la légion. Le récit prend une tournure qui n'est pas sans faire rappeler les bidasseries dans le cinéma français des années 70, les films avec Les Charlots en tête. Les officiers instructeurs auront peine à faire avec les nouvelles recrues venues de divers horizons, entre en plus un belge, un breton, un goth, un touriste égyptien et un grec, qui tous se souderont dans un joyeux esprit de camaraderie. Sans doute la meilleure expérience que l'on pouvait vivre dans le disparu service militaire.
Arrivés en Afrique, après que les bleus aient fait craquer aussi le capitaine de la galère et exaspérer Jules César en pleine réflexion stratégique, les deux gaulois ne vont pas traîner pour trouver et délivrer Tragicomix au milieu d'un conflit entre l'empereur du monde romain et son adversaire politique et militaire Scipion. Ont sent bien que Goscinny et Uderzo se moquent allègrement de la confusion générée entre deux armées identiques sur le champ de bataille. Puis le tour sera joué, afin que les deux fiancés puissent désormais se marier.
Un début jouissif et une fin qui ne sera pas sans un nouveau banquet traditionnel avec un Astérix bien songeur sur son arbre en premier plan. Ah, l'Amour !