Critique N°247 : Le retour du rouge.

• Hellboy et son équipe sont informés d'une nouvelle mission. Le projet Ragna Rok, établi par des nazis pendant la guerre et dont le but est de mettre le monde à feu et à sang, semble redevenir d'actualité... L'arme de ce complot serait le vampire Giurescu, dont la puissance était jugée sans limites, et qui se régénère ou ressuscite à la lumière de la pleine lune. Le cadavre de Giurescu a été enlevé et la prochaine pleine lune est pour dans... vingt-quatre heures !

On continue avec notre singe rouge cornu dans ce tome qui permet de mieux comprendre l'étendu de l'univers présenté par Mignola.
Ici on est aveuglé par un noir persistent qui permet de jouer complémentent avec les incompréhension du personnage. Qui ne connait toujours pas ses origines, qui il est vraiment et pourquoi il a deux cornes sur le crane. Avec très peu de couleurs et seulement le rouge d'Hellboy pour vraiment faire une balance (ça rappelle Sin City grossièrement).

Mike Mignola commence à étendre l'univers avec diverse créatures (Baba Yaga, Raspoutine, un Homonculus, etc...). On berce plus dans la mythologie que l'on connaît, ce qui permet de mieux s'approprier l'univers. Toujours un Abe et une Liz en second plan, avec des personnages qui "font partie" de l'équipe avant de tous mourir sans qu'on s'y attende vraiment.

Toujours des nazis, toujorus du paranormal et toujours un Hellboy chassant les nazis et le paranormal. Ce tome complète son prédécesseur et nous prépare à quelque chose de très gros dans les tomes à venir.
Au nom du Diable est un livre important pour ce qui arrivera ensuite dans les aventures d'Hellboy, toujours dirigé par un Mike Mignola en forme.