Rarement une BD m'a mis autant en colère :
- Avant l'oubli est d'une magnifique poésie !
- mais ses dessins sont d'une banalité aflligeante.
Car Lisa Blumen réussit le tour de force de nous faire partager séreinement et avec une belle intensité les moments de vie d'une civilisation confrontrée à une fin du monde inéluctable.
Un étrange paradoxe qui démontre le talent de narration de l'autrice.
Hélas, mille fois hélas, elle passe tout simplement à côté d'un chef d'oeuvre en se limitant à des dessins en mode fil de fer.
- Les couleurs monochromes auraient pu construire un univers digne de Tarkovski.
- Les tranches de vie s'enchainent harmonieusement.
- Mais au final, il y a fort à parier que nombre de lecteurs potentiels n'ouvrent jamais cette BD à cause des graphismes infantiles.
Au détriment d'une expérience humaniste rare.