Après la belle tension induite par l'arrivée de Nanamine, les quatre derniers tomes offrent un dénouement poussif, un peu précipité et à la tension faible.
Nanamine est à nouveau utilisé avec une nouvelle "méthode" mais le résultat n'atteint pas le niveau de l'arc précédent. L'arc centré autour de Miho et de sa vie de doubleuse est raté, car traité trop rapidement. On n'a pas le temps de comprendre que ses concurrentes représentent un réel danger. Bref c'est cousu de fil blanc, les rebondissements sont assez artificiels et le final tant attendu fait un peu l'effet d'un soufflé qui se dégonfle.
L'autre problème vient du manga "Reversi" et du manga "Zombie Gun". On s'est tellement attaché à "PCP" et "Crow" que l'on peine à vraiment s'intéresser au nouveau duel qui oppose Muto Ashirogi à Eiji Niizuma...
Bref, si l'ensemble de la saga est de bonne qualité et nous permet de découvrir le monde professionnel des mangas, elle restera pour moi trop inégale pour entrer dans le cercle restreint des mangas que je relirai avec plaisir.