Entre 2006 et 2011 (2012 si on compte la préquelle), paraissait le premier titre d’Atsushi Kaneko en France. Première série des éditions Imho, le manga participera à lancer la carrière du mangaka dans l’Hexagone et au-delà. Introuvable à un prix raisonnable on ne peut que saluer le retour de Bambi, dans une version refondue par l’auteur, chez Imho, plus de 16 ans après la parution du premier tome.
De quoi ça parle ? Bambi, jeune fille de 16-17 ans askip, a été chargée de kidnapper un gosse pour l’amener aux « Vieux » (un petit groupe de personnages que nous rencontrerons plus tard dans le manga). Depuis, un avis de recherche circule parmi les tueurs à gage : 500 millions attendent celle ou celui qui flinguera Bambi et ramènera le môme sain et sauf à son « papa ».
Bambi devra donc jouer du revolver (entre autres) pour repousser tout ce petit monde qui veut s’en prendre à elle. Une course poursuite endiablée commence, avec toute une galerie de personnages qui, pour la plupart, n’auront pas une durée de vie supérieure à quelques planches car Bambi flingue plus vite que son ombre, tout en essayant de boire et manger sainement, et de ne pas manquer l’émission de Benny l’ourson.
Que dire de plus ? Oui, il y a moins de pages couleurs que dans la version initiale. Oui les prix ont augmenté par rapport à 2006. Mais on continue d’en prendre plein les yeux et de voir un auteur trouver son style, sa voie, son univers. La postface d’A. Kaneko, en fin de volume, est éclairante de ce point de vue. Alors regardez bien par ici et laisser Bambi entrer chez vous, vous ne le regretterez pas.
Traduction par Sylvain Chollet, la postface a été traduite par Essia Mokdad, conception graphique et lettrages additionnels : Julie Dong