(Mangas fini)
Bamboo Blade a deux problèmes :
Le premier est son héros masculin alias Toraji Ishida. Il est dur de s’attacher à ce personnage pathétique. Comprenez le bien, il y a des loosers qui tiennent plus de la malchance qu’autre chose et ceux là on arrive a s'y attacher pour leur coté victime. Ce n’est clairement pas le cas de Ishida et on se demande sans cesse pourquoi on serait concerné par ce qui lui arrive ou éprouver une sorte d’empathie vu que quasi tout ce qu’il fait n’est que dans un but personnel.
Le second défaut et que le manga a du mal à se trouver un enjeu narratif concret, certes il y a des trame scénaristique, mais on n’a pas le sentiment qu’elles aient une importance cruciales pour les protagonistes. Et le rajout de personnage et d’histoire autour d’eux sur la fin n’aide pas à y voir plus clair à ce niveau.
Heureusement le manga possède des qualités qui compensent voir font oublier ces défauts. A commencer par ses héroïne aux personnalités bien trempées et toutes plus attachantes les unes que les autres. C’est définitivement pour elles que l’on suit le manga et non leur incompétent professeur.
L’humour se montre efficace tout comme la mise en scène. Malgré les accoutrements de Kendo qui de base cache les visages on arrive très bien à suivre les affrontements. Et au final, si l’histoire dans son ensemble manque d’un enjeu réel, on se plait à suivre nos héroïnes mais également ceux qui les rencontrent.
Bref Bamboo Blade se suit sans problème et même s'il ne laisse pas forcément un souvenir impérissable il permet de passer un bon moment, ce qui est déjà très bien