Censé être le point d'orgue de la première partie du run de Morrison, avant que Final Crisis ne rabatte les cartes, RIP est loin d'être aussi marquante que son auteur l'aurait je pense souhaité.
Je retiendrai tout de même le dialogue écrit et mis en scène d'une main de maître entre le Joker et Batman à Arkham, grand moment de comics. Mais ça doit faire trois/quatre pages.
Pour le reste, Morrison fait parler sa folie, son imaginaire débridée, très kitsch. Et je lisais ça sans réellement accrocher. D'autant que l'antagoniste est lié à la famille du héros - procédé que je déteste le plus souvent et qui gangrène complètement le monde des comics ; que cette histoire de gant noir si elle était sympathique dans sa mise en place (les faux Batmen, etc) n'a plus rien d'intéressant à proposer quand on arrive au sérieux.
Je suis peut-être passé à côté de quelque chose, mais Morrison ne me séduit absolument pas pour l'instant. De toute façon j'espère bientôt me consoler avec son run GL qu'Urban s'apprête à proposer.