Pas de Batgirl, et c'est tant mieux comme ça

Bon, ce n'est un secret pour aucun lecteur régulier de comics, mais le principal soucis avec les mensuels qui regroupent différents numéros ( du type : Detective comics + Batman + Batman & Robin + Batgirl + Grayson ), c'est que si l'un des numéros déconne, le reste s'effondrera de lui-même. Et généralement, le moins bon ( du moins ce qui me plaît le moins, c'est à dire Batgirl et, d'une certaine mesure, Grayson ) se trouve vers la fin. Résultat? Le souvenir du mensuel est mauvais.

Mais il n'en est rien avec ce tome 41 : le résultat est franchement homogène, tant la qualité est au rendez-vous ( tout autant esthétique que de l'ordre même de son écriture ). En effet, la rédaction, par exemple, s'avère extrêmement satisfaisante, et diablement importante : l'on tient là un tome important pour chaque mensuel.

Bon, ça l'est peut-être un peu moins pour le périodique Batman, même si le numéro amène un semblant de logique à l'absence du Joker durant des mois, mais ce n'est qu'un infime détail, puisque le récit demeure de bonne qualité. Nombre de décisions importantes sont prises, de sorte à changer le destin de bien des personnages.

Le rythme, excellent, est particulièrement bien géré, rendant le tout véritablement intéressant, presque passionnant. Haletant, ce tome 41 nous tient par les burnes du début à la fin. Un cru qui a du coffre; à lire, c'est très satisfaisant.