Une origin story très bien dosée. Dans un univers réaliste mais qui laisse encore la possibilité au fantastique, on découvre un Bruce Wayne qui débute sa guerre contre le crime. Sauf qu’à la différence de la plupart des histoires du genre, le meurtre des Wayne prend une importance primordiale, non seulement parce qu’il est l’élément déclencheur du trauma de Bruce, mais surtout parce qu’il est au cœur de l’intrigue. On se retrouve donc avec une intrigue policière, surfant même vers le roman noir par moment, faisant intervenir toutes les strates de la société de Gotham. J’ai adoré ce qui a été fait avec le personnage d’Alfred, mais également le passé de Bruce, celui de l’univers, le personnage de Gordon, l’origin story de Bullock, ou sa conclusion. Tout en proposant quelque chose de moderne, l’intrigue respecte son univers et la mythologie du personnage.
Geoff Johns s’illustre donc une nouvelle fois, prouvant qu’il maîtrise tout aussi bien le personnage de Batman, le tout dans une histoire illustrée par des planches magnifiques, que ce soit dans les dessins mais aussi le découpage, donnant au tout un visuel très cinématographique.