Batman : Un deuil dans la famille par --------------------
Attention, je spoil un peu dans la critique.
Un deuil dans la famille est une oeuvre ambigüe, à la fois la fin d'une époque et le début d'une autre, plus sombre. Après la mort de son fidèle acolyte, le chevalier noir devient plus sombre, taciturne, et ce n'est pas pour me déplaire. Le nouveau Robin, Tim Drake, m'est tout à fait sympathique, bien ancré dans l'histoire même si il arrive très vite. Le retour de Nightwing est également très rafraichissant, celui-ci faisant un contre-poid à Batman qu'Alfred ne pourra jaimais être seul.
Alors, pourquoi ce 7/10 ? Parce plusieurs choses me gène dans cet album.
La première est la quête de Jason Todd pour retrouver sa mère, même si la fin rattrape avec brio une aventure un peu prévisible. Il était tellement évident que ce serait la troisième et la gentille qui serait la véritable mère que ce passage tient plus du soulagement d'en avoir fini avec ça plutôt que de la réelle révélation.
La seconde, c'est le Joker qui devient ambassadeur de l'Iran à l'O.N.U., et là je dis NON ! C'est absolument invraissemblable, mais au moins ça n'a rien de prévisible.
Une chose qui est très bien rendue, cependant, est la mort de Jason Todd. C'est à la fois violent et poignant, la fin d'une ère et le début d'une autre. La pleine page où le Batman sort le cadavre de l'adolescent prodige des décombre est magnifique.
L'intrégration des Teens Titans, cependant, est un idée intéressante : c'est, je pense, un point d'entré sympathique pour cette série, et l'univers de l'Homme Chauve-Souris n'en est que plus développé, et ça n'est pas sans me réjouir. La seconde partie nous montre d'ailleurs le personnage de Double-Face de façon à la fois sombre et originale, et ça vaut réellement le coup de lire ça, sans oublier le twist final !
Enfin, je vais terminer par le dessin : sans être innovant, le trait reste beau et clair, l'histoire se suit sans problème. L'ambiance colorée créée une ambiance plus exotique, et même si je regrette l'ambiance gothique et sombre de Gotham, voir la chauve-sourie loin de Gotham reste quelque chose de sympathique.
En bref, même si de nombreux éléments m'empèche de considérer cette oeuvre comme géniale, elle reste fondatrice.