Encore une fois Daniel Warren Johnson frappe fort ! De la grosse baston avec des patates de forains dans la tronche à gerber de créatures bien crades. Le tout servi par des dessins aux gros traits, des lignes de mouvements vifs et des impacts brutaux. Et les couleurs de Spicer <3
Mais il ne tombe pas dans la facilité du récit qui frappe juste pour tâcher les pages. La narration est efficace et le propos souvent touchant, avec une morale toute douce et pleine de bonté, sur l'acceptation de l'autre, l'acceptation de soi. Tout le travail de DWJ est comme ça : généreux.
Petite faiblesse dans ce récit, on en veut plus, beaucoup plus ! J'ai même eu l'impression que l'histoire s'arrêtait là où elle aurait pu continuer. Le personnage de Beta Ray Bill n'est encore qu'effleuré et j'aurai aimé plonger plus avant dans ses états d'âme.