Un deuxième tome de la saga Black Butler qui manie l'humour le plus primaire (le travestissement comique) et le glauque (l'intrigue de Jack l’Éventreur qui nous offre quelques dessins sanglants) sans jamais dénaturer son œuvre, un petit exploit en perspective. Ce mélange de bonne humeur et d'ambiance sombre nous tient donc aussi serrés aux pages que l'est le corset autour du pauvre Ciel Phantomhive, certainement un des plus grands moments de la saga (et quelle robe !). Pour l'anecdote purement subjective, je me rappellerai toujours avoir une fois croisé une professionnelle du cosplay en convention qui avait réalisé la robe (et l'ensemble des accessoires) du Comte, et avoir été subjuguée par la beauté de cette robe "en réalité" (ce que le dessin rend déjà bien à l’œil). On assiste aussi aux cours de danse drôlatiques du Comte, à un bal décidément très cocasse avec le Comte déguisé en
jolie jeune fille
et sa fiancée Elizabeth (qui n'est pas au courant) qui rôde non loin (vous sentez la bêtise arriver ? On a bien gloussé d'amusement dans ce chapitre, un régal), on découvre l'introduction très bien amenée de deux nouveaux personnages que sont Madame Red (tante de Ciel par sa mère) et son assistant (qui nous réserve un twist final que personne n'avait vu venir), et à plus d'explications sur la famille du Comte (et évidemment la tragédie qui les a touché). On termine le tome 2 sur une révélation surprenante et une promesse de combat épique, et l'on court déjà ouvrir le troisième tome pour voir comment cela peut continuer... Vite, après cet excellent tome 2 qui allie rigolade et macabre avec un franc succès, on file (en entrechats) jusqu'au troisième... Et 1, et 2, et 3...