Music-hall revisité
Cette enquête est l'occasion d'explorer de nouvelles facettes des relations entre les différents personnages, et notamment entre nos protagonistes. Sebastian ne peut entrer dans le music-hall et doit...
Par
le 3 août 2017
Enquête au music-hall sous un ciel "étoilé"... Ce vingt-troisième tome des aventures du Conte et de son diable de majordome nous emmène cette-fois dans l'univers de la chansonnette et des boys band (avant l'heure) qui affluaient dans les cabarets londoniens. Dans l'un d'eux, le Sphere Music-Hall, des personnes disparaissent mystérieusement (comme à chaque enquête) et l'attention du Comte se tourne vite vers un devin lunatique qui lit le destin des gens dans une tasse de thé mélangée d'une goutte de sang de son hôte... Avec les résultats du mélange, le devin classe ses invités en quatre groupes aux noms d'étoiles, leur offre des cadeaux et les encourage à revenir...jusqu'au jour où on ne les voit plus (nulle part). Évidemment, si l'on a une once de jugeote, on devine d'emblée à quoi correspondent les quatre groupes (les
groupes sanguins : A, B, O et AB
) mais l'on ne sait pas à quoi cela peut bien être utilisé, cette deuxième partie de l'enquête nous intéresse donc beaucoup plus. Les incursions du Comte dans le music-hall ne vont pas lui apprendre grand-chose (si ce n'est qu'il devine qu'on y
prélève du sang
), le contraignant alors à revoir sa stratégie. De son côté, Sebastian n'est pas autorisé à rentrer dans l'établissement (le devin voit en lui un "esprit diabolique", à juste titre), on sera donc un peu triste de ne pas le voir beaucoup dans ce tome. En revanche, si l'on avait pu moins voir les scénettes chantées des "S4"... Déjà que l'on n'est pas vraiment heureux de retrouver les quatre préfets (pas très charismatiques) de l'enquête passée "à l'école", on doit en plus lire les chansonnettes pas très recherchées (et franchement cuculs) sur des dessins qui mettent en valeur les personnages comme si nous étions des groupies en vapeurs (ce qui nous donne plutôt envie de feuilleter rapidement jusqu'à la fin de la chanson). Ce vingt-troisième opus n'est donc pas un ouvrage majeur, par son piétinement volontaire dans l'enquête qui pousse le Comte à refaire ses plans (mais l'on a peu d'éléments à se mettre sous la dent), par sa présence moindre de Sebastian, et par ses chansons clichées boy band pour jeunettes qui ne nous passionnent pas. On sent pourtant que l'enquête a un grand potentiel, réponse au prochain tome. Vivement la suite.
Créée
le 2 avr. 2021
Critique lue 51 fois
D'autres avis sur Black Butler, tome 23
Cette enquête est l'occasion d'explorer de nouvelles facettes des relations entre les différents personnages, et notamment entre nos protagonistes. Sebastian ne peut entrer dans le music-hall et doit...
Par
le 3 août 2017
Du même critique
Certes, David Lynch a un style bien à lui et reconnaissable entre mille, mais il faut l'aimer, si l'on veut s'extasier devant Mullholland Drive. Subjectivement, on n'y a rien compris, si ce n'est...
Par
le 9 oct. 2021
51 j'aime
Un Wes Anderson qui reste égal à l'inventivité folle, au casting hallucinatoire et à l'esthétique (comme toujours) brillante de son auteur, mais qui, on l'avoue, restera certainement mineur dans sa...
Par
le 29 juil. 2021
49 j'aime
On sortait de plusieurs drames "qualitatifs mais pompeux" (on va le dire poliment) dans ce Festival de Cannes 2024, alors quand vous vous asseyez en bout de rangée (Team Last Minutes), et que le papy...
Par
le 28 mai 2024
45 j'aime