Ce sixième tome entame une intrigue qui se prolonge en trois opus (jusqu'au tome 8 inclus, s'entend), et qui nous plonge dans un milieu assez particulier : le monde du cirque et du Freak Show. Il est vrai que, de nos jours, on connaît le cirque en tant que spectacle de jongleurs, acrobates et tours d'animaux (espérons que ce dernier soit bientôt révolu), alors qu'au dix-neuvième siècle, les foules se pressaient au cirque pour voir la Femme à Barbe, l'Homme-Loup et autres attraction "humaines" qui se mêlaient à des tours plus habituels (équilibre, lancers de couteau...). Et si vous avez déjà vu le film Freaks de Tod Browning (sinon : foncez voir ce monument du cinéma engagé), vous savez que ces "monstres de foire" cachent un passé très douloureux. Et l'on a bien l'impression que Yana Toboso connaît son sujet : nous voici effectivement en compagnie de gens du cirque infirmes, à la peau de serpent, éclopés de la vie, qui semblent mêlés à un trafic d'enfants sur lequel Ciel et Sebastian enquêtent (comme toujours). Si le début de l'investigation est bien pauvre (cela prend un temps certain à démarrer), l'ambiance parfaitement rendue de ce type de spectacle est très agréable à suivre, les nouveaux personnages se cernent facilement, quelques gags sont amusants (Sebastian qui fait joujou avec un tigre) et l'on attend déjà de voir comment le Comte et son majordome vont réussir à tenir leur rôle de lanceur de couteau et équilibriste professionnels (une bonne trouvaille). Direction le tome 7 pour savoir ce que cache la dernière tente au fond du parc du cirque...

Aude_L
8
Écrit par

Créée

le 6 févr. 2021

Critique lue 19 fois

Aude_L

Écrit par

Critique lue 19 fois

D'autres avis sur Black Butler, tome 6

Black Butler, tome 6
Aude_L
8

Freak Show

Ce sixième tome entame une intrigue qui se prolonge en trois opus (jusqu'au tome 8 inclus, s'entend), et qui nous plonge dans un milieu assez particulier : le monde du cirque et du Freak Show. Il est...

le 6 févr. 2021

Du même critique

The French Dispatch
Aude_L
7

Un tapis rouge démentiel

Un Wes Anderson qui reste égal à l'inventivité folle, au casting hallucinatoire et à l'esthétique (comme toujours) brillante de son auteur, mais qui, on l'avoue, restera certainement mineur dans sa...

le 29 juil. 2021

49 j'aime

The Substance
Aude_L
9

Notre Palme d'or 2024 !!!

On sortait de plusieurs drames "qualitatifs mais pompeux" (on va le dire poliment) dans ce Festival de Cannes 2024, alors quand vous vous asseyez en bout de rangée (Team Last Minutes), et que le papy...

le 28 mai 2024

41 j'aime

Dogman
Aude_L
8

Besson a lâché les chiens !

Caleb Landry Jones est vraiment stupéfiant, nous ayant tour à tour fait peur, pitié, pleurer (l'interprétation d’Édith Piaf en clair-obscur, transcendée, avec un montage si passionné, on ne pouvait...

le 18 sept. 2023

41 j'aime