Alors que la Nuit Noire faire rage, Barry Allen, de retour à la vie depuis peu, se démène pour sauver le monde de l'invasion des Black Lanterns. Blackest Night : Flash se concentre d'avantage sur ce qu'on voit dans la série principale. A la différence des autres-ties, ce n'est pas un simple complément, mais bien un développement totale de nombreuses scènes.
Notamment Flash en Blue Lantern, qui était montré rapidement mais pas d'avantage travaillé dans la série mère. Là c'est au centre de l'action et on a un vrai développement de cela. C'est assez plaisant. On a une confrontation de Flash avec ses anciens ennemis ressuscités mais aussi avec Bart Allen contrôlé par l'anneau noir. Un combat qui n'était même pas mentionné dans Blackest Night. C'est donc un vrai plaisir de lire ça.
Dans le même temps, on la visite des Lascars en prison. En effet, ceux-ci comptent bien régler leurs comptes à leurs anciens collègues et amis. La froideur de Cold, déjà mentionné dans d'autres récits et ici bien mis en avant. L'équipe des Lascars fait un beau travail.
On a le droit à du Barry Allen, du Bart Allen, du Wally West, du Lascars (toute génération confondu) et même des références à Final Crisis et Flash : Rebirth.
On sent que Geoff Johns tient à garder le contrôle sur cette série, qu'il tient à mettre en avant la Flash-family, la mythologie de Flash. Il souhaite qu'on se rappelle de tout cela. Or, il ne pouvait le faire dans la série principale, Blackest Night, il le fait donc là. C'est un véritable complément bien nécessaire à certaines scènes de Blackest Night qui rendent la lecture bien plus plaisante. On voit également qu'il continue de travailler les caractéristiques de Flash, la réécriture de certains passages. C'est donc un tout qui s'inscrit tout un cycle qui a commencé avec Final Crisis et se finira (malheureusement) avec Flashpoint.
Au dessin c'est Scott Kolins et si il réussie particulièrement les scènes avec les Lascars, montrant le côté sale de ce genre d'ambiance, son trait ne colle pas du tout avec l'aspect "Lantern" du titre. Ainsi son dessin de Walker est quand même très très moyen et on regrettera plusieurs fois certaines planches.
L'histoire manque également de grandeur, c'est un complémentaire, vraiment utile pour rentrer d'avantage dans le titre. Mais pour autant, il n'est pas absolument nécessaire pour maîtriser certains aspects, il manque de cette force absolue. Certes, il y aura des retombés ensuite, mais ça ne me paraît pas nécessaire.
A recommander aux fans du bolide !