Blackest Night : JSA est la seule série tie-in de l'event à se dérouler entièrement après l'avènement de Nekron. On suit l'attaque des Black Lanterns sur la ville de New-York et comment la Société de Justice d'Amérique va devoir s'opposer à ces zombies. Le tout avec, au début de chaque chapitre, un rappel de la vie et de la mort de certains des black lanterns principaux.
Alors, autant que je sois clair tout de suite, ma note (2/10) ne correspond pas réellement à ce que mérite ce titre. Enfaite, une énorme partie de ce qui est raconté par James Robinsons renvoie à des histoires particulièrement de la JSA et franchement, je ne m'y connais pas assez.
Enfaite, globalement, je n'aime pas la JSA. Je n'aime pas Power Girl, je n'aime pas Wild Cat, je n'aime pas Stargirl, je n'aime pas Liberty Bell, je n'aime pas Atom Smasher, etc ... J'aime bien Mister Terrific, j'aime beaucoup Jay Garrick et Alan, le premier Green Lantern, mais c'est tout.
Avouons le totalement, non, je n'aime pas la JSA. Ca ne me parle pas, tout simplement. Je pense que je n'ai pas eu la chance de lire les bonnes histoires et qu'à chaque fois les personnages apparaissaient comme annexes, secondaires, voir énervants.
Du coup, un récit entier sur la JSA, mouarf ...
Forcément, pour moi c'est doublement problématique : il va y avoir plein de personnages que je n'aime pas d'une part. Et de l'autre, il y aura plein de référence que je ne vais pas comprendre.
Ce tie-in est composé de 3 singles et le premier m'est franchement passé au-dessus. J'ai galéré pour reconnaître certains personnages, certains m'étaient inconnus et très franchement je n'ai pas accroché à ce que j'ai compris.
Et globalement l'ensemble de la lecture suit ce ton.
Je n'ai pas accroché car beaucoup de personnages ne m'ont pas plu. Si j'ai bien aimé l'aspect complémentaire au récit principal pour ce qui est de Damage ou les liens avec Blackest Night : Superman, ça reste très faible. Je trouve également que toute la problématique est surjouée puisqu'au final, en une demi-planche on nous annonce qu'enfaite la technique pour tuer les Black Lanterns ne marche qu'une fois. Qui plus est, ce final est un peu facile et sans réel intérêt.
Nous noterons la mise en avant de Jessy Quick et de son père qui est un peu gratuite et d'une utilité restreinte. Je parie, personnellement sur une demande de Geoff Johns, pour que la Flash-Family ne soit pas du tout oublié, même dans ce tie-in.
Au dessin, on a Eddy Barrows et Marcos Marz. Et là, je dis non ! Doublement, triplement non ! Le problème ne vient pas de la qualité du coup de crayon, qui est au rendez-vous et est même supérieur à d'autre tie-in. Non non, là dessus, ça va. Le problème c'est la mise en page. Globalement on a environ deux tiers des planches où les dessins chevauchent la coupure entre les deux pages. En gros, les deux pages sont pensées comme une seule planche mais avec des cases très à gauche et des cases au milieu qui sont donc coupées en deux. C'est très laid et l'utilité n'est pas au rendez-vous. Ca rend en plus la lecture difficile et peu agréable.
Là, ça m'a vraiment beaucoup déplu, véritablement.
Blackest Night : JSA est donc une lecture a évité si on ne connait rien du tout à la Justice Society. On risque vraiment d'avoir l'impression de pédaler dans la semoule. Mais même en ayant des bases, c'est un peu risqué. Il faut donc avoir de bonnes connaissances pour réellement apprécier cette histoire. Malgré cela, celle-ci n'est pas incroyable non plus, mais elle reste correcte. La qualité visuelle pêche, comme je l'ai dis, par une mise en page pas franchement réussie qui a voulu tenter des choses.
C'est pas le meilleur tie-in de Blackest Night, loin s'en faut.