Lors de la saga Blackest Night, Superman a quitté New Krypton pour honorer la mémoire des héros morts, sur Terre, ainsi que de son père, Jonathan Kent. Cependant, Smallville va subir une très petite invasion de zombies (3 seulement) mais dont la dangerosité va retarder Superman et Superboy pendant l'ensemble de la Nuit Noire, justifiant, de ce fait, l'absence des deux héros dans les autres parties du cross-over.
Ce numéro est, en sommes, assez banal. Il n'est pas loupé comme Blackest Night : Batman et n'offre pas non plus un retour sur le passé comme Blackest Night : Titans. Il ne permet pas de mieux saisir certains détails de l'histoire principal comme Blackest Night : Wonderwoman. Non, on a un combat sympa et agréable où l'on voit des personnages qui sont plaisants s'affronter. C'est donc assez banal mais c'est un bon titre.
Rajoutons qu'au dessin on a Eddy Barrows, que j'apprécie beaucoup. Le voir œuvrer sur ce titre est un plaisir.
Le suspense étant à son comble, j'y met fin (et je vous rassure, ce n'est pas un spoiler), on a trois zombies qui viennent attaquer Smallville et si je met de côté deux d'entre eux, le principal est essentiel : Superman him-self. Ou plutôt Kal-L. Le Superman de Earth-Two. Ce combat, on en a tous rêvé ... Sa puissance est telle que même le Superman de Earth-One ne suffit pas, et bien qu'aidé par Superboy c'est très limite.
On notera aussi la présence de Krypto du côté des héros, un ajout très plaisant.
Cette mini-série de trois numéros est un bel hommage à Superman, à son univers et aux amateurs du genre. On se rappelle forcément Crisis on Infinit Earth et la fin programmée (mort de Kal-El et remplacement par Kal-L, finalement ce fut annulé et on a gardé notre Kal-El du Silver Age). On ne peut nier qu'il y a eu, plus d'une fois, l'idée que le meilleur des superman était celui du Golden Age. C'est donc un combat très symbolique.
Ce numéro, en sommes, offre un combat agréable, avec une mise en scène, pas toujours réussie, mais bien plaisante malgré tout. Symboliquement c'est fort et on a un vrai message d'amour à la mythologie Superman. dans le même temps James Robinson justifie parfaitement l'absence de Superman et Superboy, Kal-L étant un ennemi tellement fort qu'il parvient à occuper les héros durant quasiment tout l'évent (la puissance passant de 3,45% à plus de 95% ... Donc la moitié de l'event).
Un Tie-In plaisant mais pas indispensable, à conseiller pour les fans du héros où ceux qui veulent pleinement saisir les détails de Blackest Night.