Ils ne sont pas parmi nous.
Nous ne sommes pas parmi eux, dieux ou démons on ne sait pas.
Nous nous sommes perdus dans le concept même d'espace et de temps.
Ils n'existent plus, l'un s'enchevêtre sur lui même et l'autre a disparu en lui-même, ils n'ont plus d'importance, il n'y a plus que les vivants qui veulent le rester.
Nous n'étions pas conviés à regarder ces affrontements de la fin du temps, ils étaient trop puissants alors ils ont déchirés la trame de l'espace temps dans le cerveau d'un japonais.
Il nous a montrés des endroits si éloignés de nous que tout ca nous semble inappréhensible et pourtant si familier, évident du concept même de périclitement de notre univers.
Les derniers humains qui osent se dresser dans ce monde n'ont plus d'âmes, ils jouent le jeu des machines... Les anges gardiens n'en ont pas, ils sont au premier abord des figures sur lesquelles ont peu s'attacher jusque rapidement comprendre que nos bras n'arrivent pas à bien saisir les contours de ces protecteurs.
Les monstres sont les plus terrifiants de tous ceux ayant existé dans le cœur des hommes, les plus sans mercis car justement les plus froid : ils ne créent jamais l'effroi car c'est une émotion surmontable, de glace ils ne font que nous ramener à notre propre condition d'animal si exténué des dernières règles...
Un monde qui ne fait de cadeaux à personne : le lecteur ne comprend rien, l'auteur s'épuise à dessiner ces gigantesques structures, les héros savent qu'ils sont voués à l'extinction mais n'arrive pourtant pas à renoncer de par le sentiment de groupe, et les machines sont voués à vivre éternellement dans des déserts de métaux.
C'est la fin de tout. L'univers court à sa perte car l'humanité en a trop fait, elle a trop voulu le remplir et il a du se vider de tout le reste : un faux équilibre qui mène l'impossiblité de tout renouvellement.
Ceux deux parties nous offrent quand même en contrepartie des affrontements dantesques pour annihiler sur elle-même la dernière partie de l'Histoire et tout recommencer à zéro.
D'une part le guerrier ultime aboutissement de l'évolution consumante de sa propre espèce pour ne garder qu'un individu mais justement de la somme de tout ceux qu'ils y'aurait du composé sa génération, de l'autre la machine ultime qui envoie une quantité incroyable de soldats surpuissants sans jamais s'arrêter. Les deux semblent aussi inarrêtable que le Temps lui-meme, mais toute les bonnes choses ont une fin car la vie est un éternel recommencement.