BLAME!, donc.
Si j'en avais plusieurs fois entendu parler par diverses sources et donc eu connaissance de ce qu'était globalement cette oeuvre, je n'avais encore jamais lu cette dernière.
Heureusement que Glénat a décidé de la ressortir en version Deluxe donc.
On a donc un voyage presque silencieux (hors explosions et rares paroles) dans un complexe de ville monstre de milliers de niveaux qui pourrait faire penser à une Coruscant décadente et à l'abandon, dans laquelle Killee (selon cette édition) erre - et se défend - sans fin, dans un but toujours répété mais jamais expliqué.
L'action est nombreuse mais reste lisible (ouf !), et l'histoire reste compréhensible - voire plutôt facilement interprétable ; car oui, beaucoup d'éléments sont présents tout au long de l'ouvrage mais posés naturellement, et on se reconstruit personnellement rapidement les éléments manquants.
Et ce, notamment au sujet des personnages secondaires - pour qui on apprend d'ailleurs assez vite à s'attendre à une fin violente, dès lors qu'iels accompagnent notre protagoniste.
Un voyage cybernético-mélancolico-violent et énigmatique, dans un grand et bel album d'artworks bruts.
(Maintenant j'ai peur de voir ce qu'en a fait Netflix)