Bleach est une série binaire... manque de pot pour le lecteur, elle fait le chemin inverse de celui espéré à savoir, passer d'excellent et passionnant à gerbant de nullité.
170 chapitres remarquables et puis paf, la panne de cerveau, la rupture de liaisons des neurones : Du PanPan je te tape dessus pendant 240 chapitres avec un scénario (mais peut-on appeler ça un scénario?) qui avance autant que dans les feux de l'amour.
Kubo a tellement inventé de persos qu'il ne sait même plus comment les utiliser... et quand il les utilise c'est uniquement pour leur faire perdre le peu de charisme qu'il leur restait.
L'auteur a dernièrement appuyé sur le bouton reset pour stopper brutalement la spirale des power up de l'espace, mais le rythme reste désespérément lent.
Alors je mets un généreux 5 à Bleach pour ce que ce Shonen a été pendant son premier arc : un savoureux mélange de baston avec des ennemis charismatiques et un retournement de situation très inattendu, le tout dans un univers très sympathique.
Un truc auquel on repense en se disant : "putain merde quel dommage".
Note : Si vous êtes fans de personnages féminins équipés de pastèques : ajoutez 2 points à la note.