Dans la mélancolie de Peter Parker.
Frappé d'un coup de blues le jour de l'anniversaire de la mort de Gwen Stacy, l'ancienne amoureuse de Peter Parker. Il décide de rendre hommage à son amour passé par le biais d'un enregistrement cassette dans laquelle il relatera l'histoire de leur rencontre et essayera de se soulager d'une dernière grande déclaration pour elle qui n'est depuis longtemps plus là.
Jeph Loeb et Tim Sale nous montrent l'homme en dessous du masque.
Car oui les comics ont la force de pouvoir aussi bien raconter de grandes épopées épiques que de simples histoires d'amour.
Et cette histoire d'amour là est bien particulière car elle est finie depuis déjà un bout de temps. Mais finie ne veut pas dire oubliée, et notre cher Peter Parker qui une fois de plus prouve qu'il peut s'avérer être le héros le plus proche de nous qu'il peut y avoir décide d'accomplir son devoir de mémoire envers Gwen Stacy.
Le récit est donc en grande partie un retour en arrière où on découvre une facette nouvelle de la vie de Peter à l'époque où il était constamment tiraillé entre Gwen et MJ. Une histoire intimiste qui comporte malgré tout son lot d'affrontements en tout genre auxquels Spider-Man devra faire face, parfois au gré de sa vie privée.
Humour, émotion, action, tout y est dans ce que je considère désormais comme un indispensable du genre. Une histoire qui ne vous laissera pas de marbre, d'une rare beauté mélancolique et de force narrative.