Simple, Beau, Doux
Comme l'on dit : "Originalité n'est pas gage de qualité"Peu de séries ne sauraient mieux illustrer cet adage que Blue Box, et pour cause, rien de ce que vous trouverez dans ce manga n'est novateur ou...
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le 10 oct. 2024
Je découvre ce manga après l’avoir découvert une première fois grâce à l’adaptation de netflix, et comme je n’ai pas pu attendre d’avantage, j’ai décidé de me mettre a jour sur le manga.
Tout d’abord, le dessin est réellement plaisant. Le trait est fin et nerveux au bon moment, la mise en scène des matchs bien que peu recherchée, fonctionne très bien et globalement, il est très simple de s’y retrouver.
Si le scénario de prime à bord n’est pas original pour un sou, je dois dire que les personnages sont tout de même très attachants et le mélange sport/romance étant très peu exploité, l’idée de se plonger dans cette histoire est rafraîchissante.
Nous suivons donc Taiki Inomata, un jeune lycéen de 15 ans, passionné de badminton et fou amoureux d’une élève de 17 ans, Chinatsu (capitaine de l’équipe féminine de basket).
Le scénario se concentre sur la façon dont il va se servir de ses sentiments et son admiration pour sa senpai, afin de progresser et de remporter le tournoi national. Évidemment, Chinatsu a aussi cet objectif, bien qu’elle soit plus pressée que lui, car elle a 1 an de plus et qu’elle a déjà dû renoncer à ces championnats l’an passé.
Nous retrouvons aussi un ressort scenaristique classique des shōjo : les deux protagonistes se retrouvent comme par hasard à vivre sous le même toit, car les parents de cette dernière sont mutés.
Ce que j’aime dans ce manga :
Malgré des rebondissements et des ressorts vus et revus, il y a quelque chose avec blue box qui fonctionne là où certains restent en surface. Le fait de mettre du sport au centre de la romance (qui plus est du badminton, chose que je n’avais jamais vu) est une idée assez intelligente. Il y a un réel attrait pour ce sport de la part de l’auteur et cela donne envie de s’y mettre. Les matchs ne sont ni trop longs ni trop court et la gestion du rythme est parfait selon moi. Nous n’avons pas le temps de nous ennuyer et n’avons pas non plus l’impression que tout aille trop vite.
Un autre point sur j’ai aimé, c’est que la romance se concentre du côté du garçon. Quand il a une histoire d’amour, c’est très souvent le point de vue de la fille qui est donné et rarement celui du garçon. C’est donc super intéressant d’avoir un spectre différent. Chinatsu de son côté, casse aussi un peu les codes. Certes, c’est la fille gentille, mignonne et populaire que tous le monde aime bien, mais elle a aussi pas mal de caractère. On découvre qu’elle a aussi des côtés très tactile, possessif, elle doute aussi parfois d’elle même, celle qui est présente au début comme quelqu’un d’intouchable, se révèle être une personne tout à fait normale.
De façon générale, les filles principales sont bien écrites et sont bien plus ouverte d’esprit que les garçons et courageuse quand il s’agit de prendre les choses en main.
Ce que j’ai moins/pas aimé :
Plusieurs points me dérangent un peu, c’est pour cela que la note n’est pas si élevée.
Premièrement, j’ai beau trouvé Taiki super sympathique, courageux et inspirant, je le trouve aussi hyper coincé.
Depuis qu’il sort avec Chinatsu, tout le met mal à l’aise. Même juste un câlin, c’est la mort. Il n’y a évidemment pas de bisous. Je veux bien que chacun aille à son rythme, mais là ça fait 170 chapitre qu’on le suit, il est en première et bientôt en terminale…
Ça commence à être lassant et selon moi, il serait important de le faire mûrir d’un point de vue romantique. Il n’a plus 11 ans.
Un autre point que je n’ai pas aimé concerne le meilleur ami de Taiki, Kyō. Je le trouve trop lent dans ses réactions, il est assez pénible de le voir interagir avec son premier amour (qui décide de débarquer de nouveau dans vie, sans se demander une seule seconde si elle ne lui faisait pas du mal). Là où une jeune fille fort sympathique en pince pour lui (« inconsciemment »), il ne se pose pas de question et est complètement aveugle face à ses propres sentiments. Ce personnage nous donne l’impression de quelqu’un qui est toujours à côté de ses pompes et passe à côté de sa vie. Je le trouve très frustrant à suivre, j’aimerai juste que sa romance aboutisse depuis le temps.
Le dernier point rejoint ce que je disais précédemment : les ressorts qui ont été sur utilisés dans les shōjo sont assez insupportables à tolérer en fin 2024. Comme l’ex qui revient brusquement alors qu’on ne lui a rien demander, une nouvelle fille au badminton qui bien qu’elle soupçonne puis comprend que Taiki a une copine, essaye de s’imposer indirectement… Je ne trouve pas ses aspects nécessaires pour faire avancer les relations entre les personnages. C’est dommage, car les personnages féminins étaient jusqu’ici pertinents et pas trop dans le cliché.
Ce que j’attends pour la suite :
Très honnêtement, j’aimerai que le manga se termine assez rapidement pour éviter qu’il ne tourne trop en rond. Il serait temps de faire mûrir certains personnages et d’abréger tous les subterfuges qui ne servent qu’à rallonger la sauce inutilement.
Créée
le 25 oct. 2024
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