Team Arrow
Tous les flashbacks nous racontant les débuts du duo Diggle / Oliver sont de qualités et bien intercalés ; Sorrentino fait des bons dessins mais ne m'a pas non plus marqué (alors que le combat final...
Par
le 21 oct. 2016
1 j'aime
Il n’y a pas à dire, le run de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino est juste incroyable. Le scénariste effectue un travail de modernisation du personnage, à l’image de ce que l’on peut voir dans la série d’Arrow, d’absolument génial. Que ce soit les Outsiders et tout le folklore passionnant qui va avec, Emiko sa demie-sœur, ou simplement l’évolution du personnage, tout est absolument parfait. Malheureusement, avec ce troisième tome, ce run prend fin. Mais avant cela, Oliver doit affronter le troisième, et dernier, dragon prophétisé par Magus !…
Après un combat éprouvant contre les Outsiders, qui lui révéla le secret des origines, Oliver Queen revient à Seattle pour découvrir sa cité assiégée par les gangs et les super-vilains que mène l’implacable Richard Dragon. Diggle, Fyff et Naomi seront-ils de taille à l’épauler face à ce défi en apparence insurmontable ? Ou bien Green Arrow va-t-il cette fois-ci rencontrer son maître et s’avouer vaincu ?
(Contient les épisodes #32 à 34, Green Arrow : Futures End #1 et Secret Origins #4)
Lorsque Komodo est rentré, violemment, dans sa vie, Oliver Queen ne s’attendait sans doute pas à ce que sa vie vole en éclats ! S’il est toujours le héros à la capuche verte, c’est tout son passé, toutes les fondations sur lesquelles il a construit son présent qui s’écroulent. Les Outsiders, un groupuscule secret dirigeant, guidant le monde dans l’ombre, l’existence d’une demie-sœur élevée par le meurtrier de son père, son père qui est toujours vivant et n’a daigner venir au chevet de sa femme pour le bien de sa « quête », et surtout le fait que son arrivée sur l’île n’a rien à voir avec le destin !
Pire ! Il comprend que c’est son propre père qui l’a torturé pendant des mois, des années sur cette maudite île, soi-disant pour lui permettre de devenir le jeune homme qu’il est aujourd’hui ! La pilule ne passe pas du tout. Et s’il fait en sorte de stopper les Outsiders, il refuse catégoriquement de les rejoindre, en tant que chef du Clan de la Flèche, et ce malgré le sacrifice de son père !
Tournant le dos à tout cela, il rentre à Seattle, sans se douter une seule seconde que la situation, là-bas, est proche du chaos ! Un petit nouveau, Richard Dragon a détruit, à lui seul, les trois principaux gangs de Seattle. Entouré de criminels, comme le Comte Vertigo, il fait en sorte que la ville sombre dans le chaos, le feu et les flammes. Diggle, a bien tenté d’arranger les choses, en demandant notamment l’aide de Fyff et Naomi, mais il est lui aussi tombé face à Richard Dragon et se retrouve prisonnier.
Sacré choc pour Oliver, mais il n’a pas le temps d’assimiler toutes les informations qu’il est déjà attaqué par les super-criminels de Dragon ! Brick, Red Dart ou encore Killer Moth. Si ces vilains sont de troisième zone, comme le dit Oliver, ensemble, ils peuvent faire des dégâts.
On ne s’en rend peut-être pas compte comme cela, tant l’intrigue des Outsiders a été marquante, mais avec Richard Dragon, Oliver se retrouve fasse à un ennemi redoutable. (Bon ça, et le fait que cette intrigue ne dure que trois épisodes, nous soyons pas idiot, cela joue beaucoup.)
Le combat va être d’une rare violence, sanglant, d’une grande intensité. Pour s’en sortir, pour sauver Seattle, Oliver va devoir aller puiser au plus profond de lui-même, au péril de sa vie !…
Un mot rapide sur les deux autres épisodes composant ce troisième tome. Un énième épisode de Secret Origins. J’en viens à me dire que ces épisodes doivent faire office de bouche-trou tant ils ne servent à rien d’autre ! On y apprend rien !
Et le tome se termine avec un épisode lié à Futures End. Un excellent épisode pour peu que l’on, que l’on est suivi cette sympathique saga. On y fait un bond dans le temps de cinq ans et on se retrouve avec un Oliver Queen qui a parfaitement évolué par rapport au run de Jeff Lemire. Un Green Arrow qui fait envie et en met plein la vue. A croire que la vision de Jeff Lemire du personnage est vraiment dans le juste. Un super-héros humain et sur fond social !
C‘est cela qui fait de Green Arrow un super-héros totalement à part dans l’univers des comics.
Graphiquement, je n’ai rien à rajouter par rapport aux deux précédents tomes. Andrea Sorrentino est tout simplement, tout bonnement une artiste unique, incroyable, précieux. C’est de l’art du début à la fin !
Bref, bien que trop court, ce dernier arc clôture de façon magistrale le formidable run de Jeff Lemire. Sa vision du personnage est la bonne, ses intrigues sont dans le juste tout en étant géniales. Ce fut trois tomes de pur plaisir. Trois tomes qui m’auront appris à apprécier ce personnage.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 27 juil. 2018
Critique lue 119 fois
D'autres avis sur Brisé - Green Arrow (2011), tome 3
Tous les flashbacks nous racontant les débuts du duo Diggle / Oliver sont de qualités et bien intercalés ; Sorrentino fait des bons dessins mais ne m'a pas non plus marqué (alors que le combat final...
Par
le 21 oct. 2016
1 j'aime
Il n’y a pas à dire, le run de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino est juste incroyable. Le scénariste effectue un travail de modernisation du personnage, à l’image de ce que l’on peut voir dans la...
le 27 juil. 2018
Du même critique
On m’avait prévenu. Je n’ai pas écouté et cela me servira de leçon. Mais je restais sur un très bon Batman Dark Knight Returns et un excellent Batman Year One. Il était donc impensable que The Dark...
le 18 janv. 2014
20 j'aime
8
À peine remis de son éprouvant combat contre la Cour des Hiboux, Batman voit revenir son pire cauchemar, le plus terrible de ses adversaires : le Joker ! Et cette fois-ci le Clown Prince du Crime est...
le 14 févr. 2014
17 j'aime
4
Batman Silence ! Le run de 12 numéros du duo Jeph Loeb et Jim Lee, ou comment essayer de faire intervenir le plus de personnages possibles en un court laps de temps. C’est la première chose que l’on...
le 13 déc. 2013
17 j'aime
5