Ceux qui attendent de "Broderies" une continuation de "Persepolis" en seront pour leur frais. "Broderies" quitte volontairement la guerre et les islamistes pour plonger dans la légèreté des bavardages entre femmes, ces petites piques sur leurs voisines, amies, etc.
Et l'on se rend compte que quelque soient les pays, les langues vont bon train dès qu'il s'agit de révéler quelques secrets, de sortir les cadavres des placards.
C'est drôle, léger, un peu triste si l'on tient compte de l'esclavage dans lequel sont tenues les Iraniennes (voile, relation à l'homme, etc.). C'est agréable à lire.