Un chapitre du Cap plutôt sympa.
Nouveau reboot de la série avant Marvel Now, toujours avec Brubaker aux commandes.
L'historien de la Marvel pioche à nouveau dans le lointain passé du cap (2nde guerre mondiale, neo nazis de l'hydra, droïde géant du IIIe Reich..., le service habituel quoi) pour nous servir un récit actuel, accentué par les dessins très modernes et pas désagréables de Steve "Civil War" Mc Niven.
Pas super fan de ce que Brubaker a fait post Siege, il faut avouer que cet arc titré "American Dreamers" n'a pas d'autre objectif que nous régaler d'action et de dialogues bien sentis.
Entouré de ses compères les plus proches, Steve Rogers reprend le costume de Cap après le décès de Bucky lors de Fear itself. Une toute nouvelle intrigue se met en place, initiée par le désir de vengeance d'un ancien compagnon d'arme. Un personnage dont le scénariste a le secret, c'est à dire inédit mais intégré de manière intelligente dans le passé de Captain. Toujours extrêmement documentées et jamais poussives, les créations de Brubaker ont pour but d'alimenter ses récits en prenant ancrage dans des événements passés.
L'agent Bravo, le vilain de l'histoire n'est pas la seule création originale en terme de personnage, pour les besoins de l'intrigue un vétéran de la WW II, aujourd'hui ridé et catatonique nous fait découvrir ses pouvoirs de manipulation des rêves. Ce qui permet au dessinateur de s'amuser en créant un monde à la "Inception" du plus bel effet.
La nouvelle Reine de l'Hydra fait également apparition, vraiment très sexy !
Un récit de 5 épisodes qui n'aura finalement que très peu de conséquences par la suite, mais qui a l'humilité de se suffire à lui même et de m'avoir fait passer un bon moment.