Holy Grail...
C'est la couverture qui m' a attiré dans cette BD, avec cette figure blette qui se cache furibarde derrière un bouquin, à la terrasse ensoleillée d'un Paris en liesse. Accolez cette image désopilante...
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le 20 nov. 2015
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La BD offre une plongée dans les années de thèse de la narratrice, comment elle l'amorce, comment elle la traverse et... comment elle en sort. Je ne peux pas vraiment témoigner pour corroborer la justesse ou non du propos, ayant juste vaguement pondu un "mémoire" en master, mais ça m'a semblé être un écho assez fidèle de ce que j'ai pu entendre de la part d'amis que la thèse a parfois enfermé dans un espace qui semblait, ma foi, assez cauchemardesque.
La chronologie linéaire fonctionne assez bien pour le sujet et montre bien la progression, le côté décalé étant apporté par d'autres petites astuces dessinées (les bulles avec la tête d'un personnage qui ne parle que de lui par exemple ; la thèse comme bâtiment en construction, avec tout ce que permet la métaphore...) ou par du comique de situation assez classique (la personne au secrétariat qui s'occupe d'enregistrer les dossiers par exemple, le directeur de thèse qui déploie un large panel de formules d'évitement). On regrette peut-être un peu la surutilisation de la douche comme espace d'introspection, c'est logique mais la répétition fait que le procédé devient trop évident, du moins, j'ai trouvé.
Dans l'ensemble c'est un chouette mélange de témoignages sur cette démarche totale mais tellement (intellectuellement) enrichissante et stimulante qu'est la recherche universitaire sur un sujet donné. Est-ce que je regrette de ne pas m'être engagée là-dedans ? Hm... je ne pense pas ! Mais lire cette tranche de vie en BD, qu'elle soit semi-fictive ou non (la tranche de vie, pas la BD), était un détour sympathique.
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Créée
le 11 janv. 2019
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le 20 nov. 2015
7 j'aime
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