Héros en puissance, zéro en savoir-vivre.

** Critique des 2 premiers tomes **
Après la sortie de Konosuba au début de l'été, voilà donc dans le même registre parodique l'arrivé de Seiya Ryûgûin: le héros surpuissant mais d'une prudence ultra-maldive avant de décider la moindre action. Seiya vient de tuer un monstre dans un village? Il est capable d'enchainer 10 méga-furie sur le cadavre pour être certain de sa mort, peu importe s'il calcine les pauvres habitants aux alentours. Seiya entre dans un territoire infecté de mort-vivants? Vite, il va vouloir acheter 1000(!) flacons d'eau bénite au premier marchand (déconcerté par sa demande) pour asperger tous les humains qu'il croisera: bonne soeur, prêtre, magicienne et guerrier alliés, peu importe! On n'est jamais trop prudent.
Cliché du beau ténébreux blasé, Seiya gagne toujours: qu'est ce qu'il est fort mais qu'est ce qu'il est con. Même la plus innoncente petite fille lui étant redevable finira par l'appeler "monsieur le malade".
La déesse Ristarte (again?), responsable de sa venue en regrette presque son choix, exaspérée par autant de puissance et prudence à la fois. Mais ça sera le prix à payer pour espérer délivrer Geaburande, un monde imaginaire de difficulté rang S. On peut remarquer une orientation un poil plus sombre sur le contenu du second tome. A voir ce que ça va donner par la suite aprés ce spitch de départ hilarant.