4
un massacre
Grosse déception que cette bd très prometteuse. Hélas, le récit est assez étrange: d'une vision assez noire à la fantaisie la plus délirante, sa ligne directrice hésite constamment entre...
le 9 mars 2014
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Charly 9 par trevorReznik
Jean Teulé est devenu un spécialiste des biographies de personnages historiques un peu borderline.
Ses qualités sont aussi ses plus grands défauts : il a une écriture très personnelle qui empreinte au vocabulaire d'époque mais l'associe à des tournures actuelles.
De la même manière, en racontant ses histoires, il ne tranche jamais franchement entre une rigueur historique et un humour constant qui peut aller de l'absurde au carrément franchouillard (fans de gaudriole et d'humour paillard, bienvenue).
On peut adorer. Ça peut aussi franchement énerver sur un livre entier.
Mais sur une adaptation de BD (en tout cas celle-là), ça passe assez bien. Et l'histoire vraiment atroce et hallucinante (parce qu'on est souvent à la frontière du surréalisme quand même) de Charly 9 devient ici une sorte de farce féroce désabusée plutôt réussie.
Côté dessin, Richard Guérineau se met au diapason et expérimente plusieurs techniques sans qu'on comprenne vraiment pourquoi. C'est un peu décousu mais ça contribue à donner l'impression au lecteur qu'il tutoie un peu la folie de ce Roi qui perd de plus en plus pied avec la réalité.
Ses qualités sont aussi ses plus grands défauts : il a une écriture très personnelle qui empreinte au vocabulaire d'époque mais l'associe à des tournures actuelles.
De la même manière, en racontant ses histoires, il ne tranche jamais franchement entre une rigueur historique et un humour constant qui peut aller de l'absurde au carrément franchouillard (fans de gaudriole et d'humour paillard, bienvenue).
On peut adorer. Ça peut aussi franchement énerver sur un livre entier.
Mais sur une adaptation de BD (en tout cas celle-là), ça passe assez bien. Et l'histoire vraiment atroce et hallucinante (parce qu'on est souvent à la frontière du surréalisme quand même) de Charly 9 devient ici une sorte de farce féroce désabusée plutôt réussie.
Côté dessin, Richard Guérineau se met au diapason et expérimente plusieurs techniques sans qu'on comprenne vraiment pourquoi. C'est un peu décousu mais ça contribue à donner l'impression au lecteur qu'il tutoie un peu la folie de ce Roi qui perd de plus en plus pied avec la réalité.
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Créée
le 19 sept. 2014
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