Chasse damnée - X-Men, tome 4 par Kab
Claremont et Davis, c’est un formidable duo. Le passé l’a déjà prouvé plusieurs fois tout comme cette histoire agréable à lire grâce au trait si spécifique du dessinateur qui maintient un haut niveau de qualité en ne dessinant que quelques arcs et aux bons mots du scénariste. Le ton est léger et... Et rien justement. A part amener X-23 officiellement dans le monde mutant, il ne se passe pas grand-chose. C’est relativement confus. Les personnages se comportent comme des archétypes ne changeant qu’à peine. Les intrigues secondaires créées dans les précédents arcs sont laissées à l’abandon.
Au final, une histoire peu attirante pour de nouveaux lecteurs et distrayante mais oubliable pour de vieux fans.
Le second arc concerne ce qu'il est advenu de Sage. Dans les derniers arcs, nous avons pu voir la logisticienne du groupe devenir de plus en plus distante et faire des recherches sur son ancien employeur puis elle a simplement quitté le groupe. Chris Claremont explique pourquoi et offre une sortie à son personnage que l’on ne voyait plus.
Avec le club des damnés en vilain de l’arc, Claremont peut se permettre de faire venir Emma et en profiter pour résoudre les conflits entre elle et la fille de Jean Grey. L’auteur s’en sort d’ailleurs assez bien même si c’est traité de manière plutôt rapide.
On peut d’ailleurs voir que c’est surtout cette partie de l’histoire qui l’intéressait car le reste est assez ennuyeux. J’ai eu du mal à rentrer dedans. Certains vilains reviennent comme un cheveu sur la soupe. Je ne vous parle pas des nouveaux pouvoirs de Bishop qui maintenant sait exactement où il se trouve partout dans le monde (encore mieux qu’une balise ou Google Map).
Andy Park arrive pour la partie graphique avec un trait agréable proche de l’école Top Cow. Le premier épisode est très bien dessiné mais au fur et à mesure, les planches se dégradent comme si l’artiste n’avait pas le temps de donner le meilleur de lui-même.