Tel est pris qui croyait prendre...
Navïs travaille pour son compte désormais. Mais celui de sa banque est plutôt dégarni et les dettes s'accumulent. Elle négocie donc un contrat de pacification sur un astéroïde peuplé de créatures hostiles. Elle souhaite se refaire une santé déontologique car elle se sent la conscience un peu sale.
Mais tout ne se passe évidemment pas comme s'était prévu et la mission part en sucette.
On retrouve avec bonheur notre fougueuse guerrière. Le trait net de Buchet, encore et toujours superbe, enchante mes globes oculaires et la maîtrise de ses couleurs m’esbaudit toujours.
Le scénario, léché comme souvent, nous apporte sa petite dose de révélations sur l'humanité et en particulier le spécimen guerrier croisé il y a peu par Navïs.
Quelques remarques, fruit de la réflexion de Navïs, nous incitent à nous observer dans un miroir même si elles peuvent paraître assez faciles (quoi, les hommes peuvent être vénaux ? Nan, tu déconnes !).
On retrouve encore dans l'histoire ce pep's si familier à notre héroïne. Guère de temps morts, pas d'ennui en vue. Les habitués de la série et les autres ne prennent pas de risques à suivre cette nouvelle aventure.
La révélation finale est vraiment bien trouvée de la part de Morvan ; c'est même limite freudien. Reste à savoir si l'individu ira jusqu'au bout...