Dans ce septième tome, le lecteur assidu,
De ces traits de ces rimes sera encore ému.
Le talent reste intact, les yeux émerveillés,
Par ces couleurs profondes et ces mots travaillés.
Retrouvant nos compères, au seuil d'une taverne,
En Agatharchidès, se trouvent un peu en berne.
En réponse à l'affront, rixme contre un rhéteur,
Armand de Maupertuis affronte Adynaton,
Le dernier mot aura envers ce fanfaron,
Que d'un alexandrin il transperce en plein cœur.
Trouver le maître d'armes n'est point chose aisée,
Bien des complots se trament entre têtes couronnées,
Un espion découvert, des forbans retrouvés,
Renard et loup en paire vont l'ancre relever.
La faune ici est art et poèmes à tire d'ailes,
Happent des notes éparses sur le sable de mer,
On traverse le sable et hume bien des mystères,
C'est voyage incongru sous avalanche d'éclairs,
Cages à farfadets feront bientôt l'affaire,
Pour les sortir de là et enfin toucher mer.
Mendoza pour sa part prépare encore la guerre,
Souverain sélénite veut son frère défaire.
La cité qui voyage sera alors piégée,
Tragédie qui s'annonce par vols de poulets.
Trahison des pirates, félonie dévoilée,
Goupil et loup vaincus seront alors sauvés,
Par un lapin niché dans une chaise à porteurs,
Pour des marins crédules c'est là bien grand malheur.
Effroi non contenu libère les chimères,
Tapies dans les esprits elles deviennent matière,
L'horreur est à son comble, le navire abordé,
Héros sur la chaloupe en ramant ont filé.
Passée joyeuse terreur, c'est l'îlot oxymore,
Qui offre à nos compères bien des surprises encore,
Car l'eau à contresens les élève en l'air,
Sur les nuages arrivent les Chasseurs de chimères.