La sortie de "Captain America : Civil War" a au moins servi à quelque chose : me relancer sur la lecture de ce grand crossover. Chef-d'oeuvre de violence et de tragédie, l'épopée commence donc par ce prélude, qui pose les bases du drame qui s'annonce. Le constat principal, c'est que le truc est excellent.
Regroupement de cinq épisodes portant sur des personnages différents, j'avais peur d'un résultat hétérogène et rendant mal dans sa globalité. Que nenni, mes amis ! Bon, parfois, c'est pas trop convaincant non plus au niveau des graphismes ( notamment dans la partie "new avengers" ou je sais plus trop quoi ), mais globalement, le truc reste honorable.
Pas dessus par ce tome que je n'avais jamais lu, l'intérêt fut grand : enfin découvrir les origines de l'époque la plus dramatique et sanguinolente de chez Marvel, c'est quand même quelque chose. Outre des dessins convaincants, un encrage plaisant et des couleurs bien choisies, c'est surtout de l'écriture que viendra la grande qualité de l'oeuvre.
Installant de parfaits enjeux dramatiques, le comic ne peine pas à émouvoir; l'histoire se veut complexe dès le début, et dès son commencement, il sera évident que la conclusion de l'arc sera terrible et déchirante. Cela, voyez-vous, est extrêmement bien géré. Voir tous ces amis, ces anciens frères d'arme se déchirer pour des idéologies qui diffèrent, c'est une étape importante dans l'histoire du comics; des idôles vont êtres déchues, et des vilains, s'alliant aux héros d'antan, deviendront les idôles de demain.