Trop de power-up tue le power-up
Quand Code:Breaker est sorti en France, j'étais très enthousiaste à l'idée de lire un nouveau manga de l'auteur de SDK. Il y a quelques semaines, après ma lecture du tome 17 de Code:Breaker, j'ai laissé tomber la série. Sauter la moitié des pages d'un tome n'a aucun sens.
Cette série avait bien commencé. On retrouvait l'ambiance de SDK, avec des personnages bien fun et des gros combats, le tout sur une histoire simple, typique des shonen, mais pas mauvaise pour autant. Et puis...et puis, tout a dérapé. Pour moi, la perte d'intérêt du manga a commencé avec la fin de l'arc des Re:Code et de Sagashimono. Autant dire assez vite !
SDK avait quelques défauts. Code:Breaker a les mêmes, mais poussés à l'extrême. Des rebondissements à n'en plus finir, où les méchants deviennent finalement des gentils, tous sans exceptions ("on est tous copaiiiiiiiiiins"), et les gentils des gentils torturés qui décident de devenir méchants. Ouh les vilains.
Chaque chapitre réserve une nouvelle révélation incroyable qui change tout : soit une nouvelle technique, soit une révélation liée au passé et au 32 décembre (oui, le 32 décembre, s'pas une erreur, ce manga part totalement en vrille), soit l'apparition de nouveaux méchants, parce que les méchants étaient pas les méchants, en fait ya pire, c'est nouuuuus. Mais à force on se lasse vite. Et bien évidemment, l'auteur a complètement craqué sur le power-up, et les personnages principaux seront bientôt capables de détruire la Terre en claquant des doigts.
Dommage dommage.