Cauvin manque d'idées et ça se sent. Les gags sont rarement efficaces, et il y a une petite impression de réchauffé qui s'installe en fin d'album. Les histoires restent tout de même agréables à parcourir et l'on se prend à sourire à plusieurs reprises.
Laudec poursuit avec son nouveau trait mêlant pleins et déliés. Pas désagréable mais je préférais son trait fin et unique. Ce qui est amusant et que je n'ai remarqué qu'au cours des deux derniers albums, c'est que le dessinateur reprend le canon des schtroumpfs (tête aussi haute que le corps) si bien qu'on pourrait facilement remplacer la coupe de cheveux de Cédric par un bonnet blanc et il passerait inaperçu aux yeux de Gargamel.
Bref, ce tome 8 ne provoque pas de franche rigolade mais a au moins le mérite de se laisser lire agréablement.