Complètement indépendant du premier volume, Comment atomiser les fantômes nous entraîne dans un pensionnant pour riches jeunes filles, le manoir de Canterville (clin d’œil évident à Oscar Wilde), hanté par les fantômes des anciens propriétaires et leurs élèves. Astrid Bromure, élevée à la maison, est bien heureuse d’intégrer un pensionnat et de pouvoir découvrir la vie en collectivité, mais n’étant pas rodée aux codes sociaux, elle a fort à faire pour comprendre comment devenir populaire.
Au final l’histoire tourne surtout autour de l’intégration d’Astrid à ce mode de vie plus que sur la chasse aux fantômes que l’on attend à la lecture du titre. Ceux-ci ne font que des apparitions mineurs dans les tableaux des escaliers et couloirs – qui n’est pas sans rappeler les portraits dans Harry Potter – et n’en sorte réellement qu’à la toute fin, permettant à Astrid de conclure l’histoire avec humour.
Une bande dessinée fraîche et drôle qui vise clairement un jeune lectorat (mes filles de 7 ans 1/2 ont adoré) mais qui saura séduire le grand enfant qui sommeille en chacun. Si j’ai trouvé l’histoire assez légère au niveau de l’intrigue, j’ai en revanche adoré le dessin, riche en couleurs et détails.
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