Difficile de renouveler le genre super-héros hormis dans le style graphique du dessinateur ou le hors-série WTF. Ici la singularité réside dans la transposition de la majorité des personnages Marvel dans l'Europe de la Renaissance. C'est plutôt agréable à suivre notamment grâce à une bonne lisibilité des planches et à l'esthétique de l'époque qui troque les traditionnels costumes flashy par des tenues plus classes.
Le travail de transposition est ingénieux mais une fois habitués au subterfuge on retrouve grosso modo les mêmes schémas scénaristiques, en gros le super villain qui veut devenir le maître du monde. Toutefois le contexte historique amène d'autres forces dans la partie comme l'inquisition espagnole qui voit dans les mutants de "Carlos Javier" des créatures du démon.