L'histoire est en soi très agréable, mais pas (encore?) extraordinaire.
4 personnages aux trajectoires diverses mais essentiellement des juifs, se retrouvent pour former un orchestre. Je résume en étant totalement imprécis:
- 1 futur rabbin? viré pour une bêtise ,très érudit mais ignorant naïf et jeune
- 1 joueur de clarinette dont l'orchestre a été brûlé, tué.
- 1 jeune femme qui va chanter
- 1 autre rabbin? viré mais qui joue du violon comme personne
- 1 tzigane qui a échappé à la pendaison
Sfar est comme il le dit lui même, un conteur. Mais c'est dans le dessin que ça pêche. C'est totalement inégal. Parfois très beau, mais (trop) souvent très brouillon. On a l'impression qu'il veut raconter son histoire à tout prix, et peu importe le dessin: vas y que je te mets en couleur rapidos.
C'est un peu comme s'il n'avait pas matière à faire un livre, donc on fait une BD, ce qui permet de s'affranchir de descriptions, de donner plus de détail.
Certains diront que c'est un style, d'autres diront que c'est magnifique, moi je dirai que c'est limite.
Le message comme quoi, tout le monde doit s'amuser en faisant du klezmer, quel que soit son origine, passe bien quand même.
Vous êtes prévenus!