Jeff Lemire sur ce tome continue sur sa lancée et déconstruit un peu plus l'histoire de Grant Morrison pour la réinterpréter et l'inclure dans monde tri polaire. Son idée fait un peu penser à l'arrivé de JMS sur Amazing Spider Man avec l'arrivée d'Ezekiel, et l'idée d'héritage.
Concernant l'histoire en elle-même, elle n'est pas plus épique que cela, l'arrivée de personnages étrangers à la série n'enrichit pas celle-ci. Les dialogues sont un peu téléphonés à certains moments...
La peur n'est pas au rendez-vous alors que celle-ci devrait. Tout cela fait qu'on n'a plutot envie de relire l'excellent Grant Morrison sur Animal Man plutot que de continuer cette histoire quelconque...
Pour le dessin Steve Pugh fait bien travailler son imagination et son trait colle plutôt bien au ton de la série, même si on peut lui reprocher quelques rondeurs, mais on peut dire qu'il a les qualités de ses défauts.
Tout cela fait que ce tome ainsi que cette série est plutôt quelconque et essaye au passage de déconstruire un monument ce qui dans l'intention est bien, mais dans la réalisation l'est moins. Tout cela fait qu'on a vite envie d'oublier ce tome, voire-même que cet affront à Morrison n'ai jamais existé.