Un album qui respire le n'importe quoi. Déjà, pour débuter, on a droit à un vieux gag retrouvé célébrant la première année anniversaire... nous sommes au tome 8, cela fait donc plus ou moins 8 ans que Léonard existe...
Ensuite les nouveaux gags sont vraiment très faibles et jouent toujours sur la même corde: surprendre le lecteur avec une construction ne laissant pas entrevoir la finalité (toutes ces excentricités juste pour un savon). Sauf que si le lecteur ne peut pas anticiper un temps soit peu la chute, alors il n'y a pas de complicité, et en terme de comédie c'est bien dommage. Ici on attend juste la chute, sans jamais rien savourer. Les digressions ne servent ici à rien. D'ailleurs DeGroot semble tellement démotivé à en inventer qu'il écrit de nombreux gags en une page. L'impression aussi que les dialogues se répètent de page en page. Dites vous bien que le célèbre tromblon n'apparaît quasi pas dans cet album (il est même possible qu'il n'apparaisse pas du tout). Alors bon, si les auteurs renient les ingrédients qui ont fait leur succès et échouent en meêm temps à s'approprier de nouveaux codes (lajoute verbale) où va t on? Dans le mur.
Reste donc un graphisme léché, et encore. Certaines pages surprennent par le manque de détail si chers à Turk. Heureusement c'est rare. Le nombre de belles machines a également fortement diminué et c'est bien dommage.
Bref, un album assez fade qui sonne comme un bond en arrière dans la série. Tant les histoires que le dessin ne parviennent à convaincre, et c'est seulement avec beaucoup de bonne volonté qu'il est possible d'offrir un sourire en fin de page.