Abusé
9/10, c'est clairement exagéré pour cette oeuvre. Je note non pas sur la qualité de l'oeuvre mais plutôt sur mon ressenti du moment passé à la lire. Et heureusement qu'elle se termine par Catwoman...
Par
le 30 mai 2017
Difficile de se motiver à lire ce cinquième tome de Catwoman, tant le précédent m’a donné des sueurs froides pour ne pas dire des envies suicidaires soudaines. Une véritable plaie à lire, des histoires qui partent n’importe où, des personnages dont je me fous royalement. Mais ! Car il y a un mais, ce tome est le dernier (excellente nouvelle !) avant le relaunch d’Urban ! L’équipe créative changeant, tout comme le statut de notre héroïne, du coup l’éditeur relance la série sous le nom de Catwoman Eternal.
L'indomptable Selina Kyle poursuit son jeu d'équilibriste entre le Bien et le Mal. Après avoir passé un temps à arpenter les rues de Gotham City aux côté de Batman, son amour pour le luxe et son attraction évidente pour le crime la poussent à se replonger dans une course aux larcins sans précédent. Véritable désir de possession ou challenge personnel ? Jusqu'où Catwoman sera-elle prête à aller ?
(Contient: Catwoman #25 + #27-34 + Catwoman Futures End #1)
Et ce dernier tome de Catwoman illustre à merveille la plaie qui frappe tous les titres de l’univers de Batman, les sagas du justiciers qui gangrènent, polluent les autres titres au détriment des intrigues en cours, des lecteurs mais aussi des scénaristes. Du Future’s End, de Gothtopia, du Year Zero… Comment voulez-vous que les scénaristes arrivent à faire ce qu’ils veulent, ce qu’ils ont en tête pour leurs personnages.
Si, souvent, ces tie-in sont, en plus, de piètre qualité, le pompon revient ici aux deux épisodes de Gothtopia, véritablement incompréhensibles sans l’intrigue de base dans Detective Comics. Le lecteur se retrouve au cœur d’une histoire sans queue ni tête, qui en plus n’était pas vraiment passionnante, pour ne pas dire pas du tout. Déjà que c’est nul, si en plus on y comprend rien…
Les deux autres tie-in s’en tirent un peu mieux, enfin seulement celui sur Future’s End qui nous montre le virage, prometteur, que Selina s’apprête à prendre. Et j’ai encore davantage hâte de découvrir le premier tome de Catwoman Eternal pour le coup. Je suis fan de ce virage que j’attendais depuis longtemps. Dans Year Zero, comme pour tous les autres tie-in, nous avons le droit à quelque chose de classique et convenu, et qui n’apporte rien de nouveau au travail, à la mythologie du personnage. Comme si on avait besoin de rendre cette looooongue saga qu’est Year Zero, encore plus longue…
Et pour le cœur de l’histoire me direz-vous ? Le titre Catwoman a proprement parlé ? Sans être passionnant, l’arc « Course de Haut Vol » se laisse lire tranquillement. Catwoman se retrouve embarquée dans un course-poursuite entre voleurs, où l’on retrouve, notamment, le Maître des Miroirs. Si l’histoire de fond, avec cette nouvelle ennemie et cette histoire de kidnapping est plus que tirée par les cheveux, nous avons le droit à des scènes amusantes et rocambolesques (comme la course de voiture rappelant fortement les Fous de Volant !) Et surtout, nous avons le droit, enfin (dieu merci !), à un bon travail sur le personnage de Selina, un peu comme lors des deux premiers tomes. Catwoman est une voleuse, au grand cœur certes, mais une voleuse !
Cela va vite, avec beaucoup de rythme, on peut cependant regretter les trop nombreux personnages secondaires inutiles ou qui ne fonctionnent pas.
Hormis, Alice Tesla, sorte de Garcia (Esprits Criminels) steampunk ultra sexy et encore plus ancrée dans sa grotte. Un personnage frais, amusant et rigolo.
Graphiquement, pas grand-chose à redire sur le travail de Patrick Olliffe, Aaron Lopresti et Cliff Richards. Sans être formidables, les dessins sont plutôt agréables et mettent bien Catwoman en valeur, sans pour autant tomber dans l’abus comme Guillem March au début du titre. Quelques défauts cependant sur les visages de Patrick Olliffe, pas très réguliers, parfois un peu trop carrés.
Bref, ce cinquième et ultime tome de cette version de Catwoman continu de flirter avec les bas-fonds. Ann Nocenti aurait vraiment permis au navire Catwoman de sombrer lentement mais sûrement, même s’il faut reconnaître qu’elle a bien été aidé par les différents tie-in obligatoires pour les grandes sagas issues de Batman, un peu comme Nightwing…
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Urban Comics est un ennemi de mon banquier!
Créée
le 29 janv. 2016
Critique lue 156 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Course de haut vol - Catwoman, tome 5
9/10, c'est clairement exagéré pour cette oeuvre. Je note non pas sur la qualité de l'oeuvre mais plutôt sur mon ressenti du moment passé à la lire. Et heureusement qu'elle se termine par Catwoman...
Par
le 30 mai 2017
Franchement, cette série est incompréhensible. Malgré un graphisme costaud (mais moins bon que le tome 1), on se retrouve avec des histoires sans queue ni tête, mal foutues, indigestes et parfois...
Par
le 21 déc. 2015
Du même critique
On m’avait prévenu. Je n’ai pas écouté et cela me servira de leçon. Mais je restais sur un très bon Batman Dark Knight Returns et un excellent Batman Year One. Il était donc impensable que The Dark...
le 18 janv. 2014
20 j'aime
8
Batman Silence ! Le run de 12 numéros du duo Jeph Loeb et Jim Lee, ou comment essayer de faire intervenir le plus de personnages possibles en un court laps de temps. C’est la première chose que l’on...
le 13 déc. 2013
18 j'aime
5
À peine remis de son éprouvant combat contre la Cour des Hiboux, Batman voit revenir son pire cauchemar, le plus terrible de ses adversaires : le Joker ! Et cette fois-ci le Clown Prince du Crime est...
le 14 févr. 2014
17 j'aime
4