Coven
6.6
Coven

Roman graphique de Jack Parker (Taous Merakchi) et Da Coffee Time (2023)

Enpowerment féministe et adolescent sans trop de militantisme

Ève, Diane, Lily et Morgane, quatre lycéennes ordinaires, sont en révolte : l'orme multicentenaire du porc municipal est en passe d'être abattu. Face à l'indifférence générale, elles décident de s'en remettre à la sorcellerie pour tenter de le sauver. Contre toute attente, leur rituel fonctionne ! Mais, très vite, des phénomènes terrifiants leur font prendre conscience que quelque chose ne tourne pas rond. Elles découvrent alors que leur rituel pourrait bien avoir eu une conséquence inattendue : celle d'invoquer un puissant Démon du Chaos désormais prêt à tout pour les détruire...

La couverture, un peu influence comics, promet une débauche d’excentricité et de magie, car pratiquée par une bande de filles marginales, mais l’histoire est très accessible. Le côté freaks et sorcellerie, associé au récit choral, sert une fois de plus l’enpowerment féministe et adolescent sans trop de militantisme. Surtout, le scénario alterne efficacement vies quotidienne et extraordinaire, humour et suspense horrifique dans un contexte ancré dans notre époque.


Le dessin joue sur les codes retravaillés des comics (colorisation PC, super-héros, freaks) et des mangas (mimiques, décors-symboles) : ajouté à cela les couleurs punchy et les références musicales notamment, on se croirait dans un dessin animé ou une série TV pour ados, revisitant les séries TV fantastiques des années 2000 (Buffy contre les vampires, Charmed).

8 bulles

PapierBulles
8
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le 2 mai 2023

Critique lue 12 fois

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